La Koenigsegg Gemera, une supercar de luxe à quatre places, devait initialement être présentée au Salon international de l’automobile de Genève 2020, mais l’événement a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19. La voiture a été dévoilée en ligne le 3 mars 2020.

Cette voiture de sport se distingue par ses grandes portes à ouverture en élytre, qui facilitent l’accès aux sièges arrière sans avoir à déplacer les sièges avant. La Gemera est construite avec un châssis monocoque et une carrosserie en fibre de carbone, ce qui permet de limiter son poids à 1 850 kg. Elle est également équipée de roues arrière directrices et d’échappements Akrapovic situés de chaque côté de la vitre de custode arrière.

La Koenigsegg Gemera est équipée de quatre moteurs : un moteur thermique et trois moteurs électriques.

Son prix varie entre 1,7 et 2,1 millions d’euros, selon la configuration choisie.

Le moteur thermique est un trois cylindres essence de 1 988 cm³, sans arbre à cames, connu sous le nom de « Freevalve ». Placé en position centrale arrière, il entraîne les roues avant et développe 600 ch et 600 Nm de couple. Ce moteur, baptisé Tiny Friendly Giant (TFG), est associé à un électromoteur de 400 ch et 500 Nm, monté sur le vilebrequin du moteur thermique.

Les deux autres moteurs électriques, chacun délivrant 500 ch et 1 000 Nm, sont installés sur l’essieu arrière (un par roue), permettant ainsi une transmission intégrale.

En option, la Gemera peut être équipée d’un moteur V8 bi-turbo de 5 litres (comme dans le modèle Jesko), développant 1 500 ch et 1 500 Nm, associé à un moteur électrique nommé « Dark Matter » de 800 ch et 1 250 Nm. Cette configuration permet à l’ensemble de produire 2 300 ch, d’abattre le 0-100 km/h en 1,9 secondes et d’atteindre une vitesse maximale de 402 km/h.

La supercar hybride bénéficie d’une batterie lithium-ion d’une capacité de 16,6 kWh fonctionnant sous une tension de 800 volts, lui autorisant une autonomie de 50 km en tout électrique et ce jusqu’à 340 km/h.

Introduite au Salon de l’automobile de Genève en 2019, la Jesko succède à la Regera et rend hommage à Jesko von Koenigsegg, le père du fondateur. La production de la Jesko est limitée à 125 unités, avec une production annuelle de 40 à 50 exemplaires. Contrairement à ses prédécesseurs, la Jesko sera homologuée à l’échelle mondiale.

Principalement conçue comme une voiture de piste à hautes performances, la Jesko se distingue par une force d’appui aérodynamique impressionnante, atteignant environ 2 000 kg à pleine vitesse, et une tenue de route particulièrement précise. En comparaison, la Regera, l’autre modèle de production actuel de Koenigsegg, est destinée à un usage de grand tourisme.

La Jesko est équipée d’amortisseurs Triplex à l’avant et à l’arrière, en combinaison avec des amortisseurs Öhlins traditionnels, offrant ainsi un niveau de contrôle et de performance supérieur.

La coque en carbone de la Jesko est plus longue de 40 mm et plus large de 22 mm que celle de son prédécesseur, offrant ainsi un espace supplémentaire pour les passagers. Cette coque redessinée intègre une structure monocoque en aluminium, ce qui renforce la rigidité de l’ensemble.

Cette amélioration de la monocoque permet un meilleur espace pour les jambes et la tête, tout en conservant des équipements de confort modernes, tels qu’un système de climatisation, un système d’infodivertissement avec un écran de 23 cm, Apple CarPlay, et un chargement de téléphone USB.

L’intérieur de la Jesko se distingue par un écran unique monté sur le volant ainsi qu’un écran de 13 cm situé derrière le volant pour afficher les informations cruciales au conducteur. Les sièges, fabriqués en fibre de carbone creuse, sont réglables électriquement.

La Jesko est dotée d’un aileron avant en fibre de carbone et d’un aileron arrière en forme de boomerang, produisant jusqu’à 800 kg d’appui à 249 km/h, 1 000 kg à 275 km/h, et 1 700 kg à sa vitesse maximale. Selon le constructeur, la voiture peut atteindre une vitesse de pointe supérieure à 483 km/h dans des conditions optimales.

Le moteur de la Jesko est une version améliorée du V8 bi-turbocompressé de 5,0 litres utilisé dans l’Agera. Il est équipé de quatre soupapes par cylindre, avec un alésage et une course de 92 mm × 95,95 mm, et un taux de compression de 8,6:1.

Avec du SP98, le moteur délivre une puissance de 1 280 ch (941 kW). En utilisant du biocarburant E85, il atteint une puissance de 1 600 ch (1 177 kW) et un couple de 1 573 Nm à 5 100 tr/min.

Les améliorations apportées au moteur incluent un nouveau vilebrequin à plan plat à 180 degrés, réduisant le poids de 5 kg et permettant un régime moteur maximal de 8 250 à 8 500 tr/min. La Jesko utilise également des supports en caoutchouc actifs, empruntés à la Regera, pour minimiser les vibrations du moteur dans la cabine.

La Jesko est équipée d’une boîte de vitesses à embrayages multiples à 9 rapports, développée en interne et nommée « Light Speed Gearbox » par le constructeur. Cette nouvelle transmission est 90 kg plus légère que l’ancienne unité à double embrayage à 7 vitesses.

Le prix de la Jesko est de 4 millions d’euros.

Développant 1 360 chevaux pour une masse totale de 1 360 kg, la Koenigsegg One:1 tire son nom de son impressionnant rapport poids-puissance de 1. Avec une puissance équivalente à un mégawatt, elle est qualifiée par Koenigsegg de « première megacar du monde ».

Équipée d’un moteur V8 de 5 litres à double turbocompresseur, développé par Koenigsegg, la One:1 transmet sa puissance aux roues arrière. En théorie, elle peut accélérer de 0 à 400 km/h en environ 20 secondes, soit 25 secondes de moins que la Bugatti Veyron Super Sport.

Pour le freinage, elle dispose de disques en carbone-céramique ventilés de 397 mm à l’avant et de 380 mm à l’arrière, permettant de passer de 400 à 0 km/h en environ 10 secondes.

Les éléments aérodynamiques, tels que l’aileron arrière et les suspensions, sont ajustés automatiquement en fonction des données GPS et peuvent être contrôlés à distance via un smartphone.

La Koenigsegg One:1 est théoriquement capable d’atteindre une vitesse maximale de 450 km/h à 8 250 tr/min, ce qui en fait l’une des voitures à moteur à combustion interne les plus rapides au monde, surpassant des modèles comme la Hennessey Venom GT. Cependant, selon le porte-parole de la marque, cette vitesse maximale était en quelque sorte un « cadeau » et n’était pas l’objectif principal lors de la conception de la voiture.

En effet, la One:1 a été principalement conçue comme une voiture de circuit. Le porte-parole souligne que la priorité n’est pas de tester la vitesse de pointe sur circuit, mais plutôt d’établir des temps de référence sur des circuits comme le Nürburgring.

Le 18 juillet 2016, l’une des six Koenigsegg One:1 a été détruite lors d’un accident sur le Nürburgring. Le conducteur a perdu le contrôle de la voiture dans la section Adenauer Forst.

Les Koenigsegg Agera Final sont une série spéciale présentée au Salon international de l’automobile de Genève en 2016, marquant la fin de la gamme Agera.

La production est limitée à trois exemplaires, inspirés des dernières créations de la marque, la One:1 et l’Agera RS. Bien que le châssis soit celui d’une Agera RS, le design de la Koenigsegg Agera Final s’inspire directement de celui de la One:1.

Le prix de cette série spéciale varie entre 1,8 et 2,4 millions d’euros.

 La Regera se distingue par son luxe et sa praticité, surpassant les autres sportives de la marque Koenigsegg.

Cette supercar hybride, à propulsion, développe plus de 1 800 chevaux, dont 1 500 sont effectivement exploitables. Elle est équipée d’un moteur V8 biturbo de 5 litres produisant 1 100 chevaux, associé à trois moteurs électriques fournis par Rimac Automobili, dont la puissance combinée dépasse les 700 chevaux.

La Regera utilise une transmission innovante, la Koenigsegg Direct Drive (KDD), qui élimine le besoin d’une boîte de vitesses traditionnelle. Cette transmission permet au moteur électrique de propulser la voiture à des vitesses inférieures à 50 km/h, tandis qu’à des vitesses plus élevées, le moteur à combustion interne entraîne les roues arrière via un convertisseur de couple hydraulique.

La Regera introduit la fonction Autoskin, également disponible sur la Jesko, permettant de contrôler à distance les portières ainsi que les capots avant et arrière grâce à la clé télécommandée. Elle est également la première Koenigsegg à disposer d’un aileron arrière entièrement rétractable, capable de générer à la fois de l’appui et du freinage aérodynamique.

À l’intérieur, la Regera offre un luxe supérieur à celui des modèles précédents, avec un écran vertical de neuf pouces, une connectivité 4G, un hotspot Wi-Fi, et Apple CarPlay. Le levier de vitesse est absent, remplacé par un écran qui affiche les informations de conduite au lieu du compteur de vitesse classique.

La Regera peut atteindre 100 km/h en 2,6 secondes et 400 km/h en moins de vingt secondes. Elle atteint les 400 km/h plus de deux fois plus rapidement que la Bugatti Veyron 16.4, la première voiture de série à franchir ce seuil.

Le 27 septembre 2019, la Koenigsegg Regera établit un nouveau record du 0-400-0 km/h, surpassant celui de la Koenigsegg Agera RS de 2017, avec un temps total de 31,49 secondes. Pilotée par Sonny Persson sur l’aérodrome militaire suédois de Råda, la Regera réalise le 0 à 400 km/h en 22,87 secondes, puis le 400 km/h jusqu’à l’arrêt en 8,62 secondes.

Le 16 juin 2023, Koenigsegg améliore encore ses performances en battant le record du 0-400 km/h en 20,68 secondes et celui du 400-0 km/h en 8,13 secondes.

Le prix de la Regera est de 1,7 million d’euros.

La Koenigsegg CCX est disponible en versions roadster et coupé, équipée d’un moteur placé en position centrale-arrière. Ce modèle a été spécifiquement remanié pour répondre aux normes américaines.

Le châssis de la CCX est fabriqué en fibre de carbone renforcée par de l’aluminium et du kevlar, une structure similaire à celle des précédents modèles de la marque. La voiture est équipée d’une boîte manuelle à 6 rapports, d’un différentiel à glissement limité, et de freins en carbone-céramique.

Le nom CCX signifie Competition Coupé X, avec le X représentant le 10e anniversaire (le chiffre romain pour dix) de l’achèvement et des essais routiers du premier prototype CC en 1996.

Dévoilée au Salon de l’automobile de Genève en 2006, la CCX présente des modifications de carrosserie pour se conformer aux réglementations américaines et est équipée d’un moteur V8 bi-turbo de 4,7 L, développé en interne, capable de produire une puissance maximale de 817 chevaux.

Il existe plusieurs variantes de la Koenigsegg CCX, dont la CCXR, l’Édition CCX, l’Édition CCXR, et l’Édition spéciale CCXR.

Le prix de la Koenigsegg CCX est de 4,8 millions d’euros, la classant parmi les dix voitures les plus chères au monde.